Sur vinted, 45 000 euros encaissés, le témoignage qui bouscule toutes les idées reçues

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Vous avez peut-être déjà rêvé de monétiser vos placards, mais Lucas, étudiant lillois de 20 ans, est passé à la vitesse supérieure. En 2024, il a atteint un chiffre d’affaires de 45 000 € sur Vinted, tout en poursuivant ses études. Cette success story made in France dévoile ce qu’aucun tuto YouTube ne vous dit vraiment sur le business de la seconde main.

Le témoignage de Lucas, étudiant et pro de l’achat-revente sur Vinted

Lucas commence par vendre ses propres vêtements, cherchant simplement à financer ses achats sans faire appel à ses parents. Très vite, il comprend les mécanismes de la plateforme, optimise ses annonces et réinvestit dans l’achat-revente. Aujourd’hui, il stocke des centaines de pièces dans son appartement, organisées comme dans une vraie boutique.

En quatre ans, il totalise déjà plus de 1 500 ventes, de la pièce de marque recherchée au vêtement casual qui séduit les ados. Il s’adresse principalement à une clientèle jeune, attentive aux tendances et à la mode responsable.

Année Nombre de ventes Chiffre d’affaires
2021 300 7 000 €
2022 450 12 000 €
2023 650 20 000 €
2024 1 500 45 000 €

Les stratégies qui font la différence pour vendre sur Vinted

Lucas ne laisse rien au hasard. Il photographie chaque pièce sous tous les angles, soigne les descriptions et adapte ses prix à la concurrence. Selon lui, la clé réside dans la régularité : il publie de nouveaux articles chaque jour et reste réactif pour répondre aux acheteurs.

Son secret ? Détecter les marques recherchées, saisir les bonnes affaires en friperie ou sur d’autres plateformes, et maîtriser l’algorithme de Vinted. Plus il est actif, plus ses produits remontent dans les résultats de recherche. Les notifications et promotions de la plateforme font le reste.

Les enjeux et limites d’un business Vinted à 20 ans

Lucas précise que tout n’est pas rose : la concurrence est rude, il faut gérer les négociations parfois épuisantes et les petits litiges d’expédition. Il ne s’agit pas d’un revenu net : une grande partie repart en réinvestissement, en frais d’expédition, en achats de nouveaux stocks ou en impôts sur les ventes dépassant un certain seuil.

Cependant, son activité lui a permis d’apprendre à gérer un budget, de s’organiser comme un entrepreneur, et de gagner une indépendance rare à son âge. Il espère inspirer d’autres jeunes à tenter l’aventure, tout en restant lucide : le succès repose surtout sur le travail, la réactivité, et une dose de flair pour dénicher les pièces qui plaisent.

Limites et réalités À retenir
Gestion du stock Organisation indispensable
Impôts à partir d’un certain seuil Prendre conseil si besoin
Réinvestissement permanent Stratégie de croissance
Temps à consacrer Entre 1 et 3h/jour

Source : Lesoir.

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Amandin Quella-Guyot
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