Quand j’ai repris contact avec France Travail pour réactiver mon dossier, je ne m’attendais pas à tomber sur un nouveau système de contrôle. Je pensais qu’il s’agirait simplement de refaire un point avec un conseiller, comme avant. Mais j’ai découvert que depuis fin mai 2025, un décret officialise un régime de sanctions bien plus strict, directement lié au “contrat d’engagement” que tout demandeur d’emploi doit désormais respecter. Et les conséquences sont loin d’être symboliques.
Qu’est-ce qui change vraiment avec ce nouveau régime de sanction ?
Depuis la publication du décret au Journal Officiel le 31 mai 2025, toute personne inscrite chez France Travail est soumise à un nouveau cadre. Si l’on manque à ses obligations – absence à un rendez-vous, absence de recherche active, ou non-respect du plan d’action – on risque une suspension d’au moins 30 % de ses allocations, pendant une durée d’un à deux mois.
Ce qui m’a surpris, c’est que ce système ne repose plus sur des sanctions automatiques pour une absence unique. Le manquement est désormais évalué sur l’ensemble de l’implication dans le parcours d’insertion. Mais attention, ce n’est pas plus souple : en cas de récidive, l’allocation peut être suspendue jusqu’à 4 mois, voire supprimée partiellement ou totalement.
Autre nouveauté : la sanction peut être levée si le demandeur se remet dans les clous. C’est ce qu’ils appellent une logique de “suspension-remobilisation”. Autrement dit, le lien avec l’accompagnement est maintenu, mais à condition de prouver qu’on reprend ses efforts.
Pourquoi ce tournant dans le contrôle des chômeurs ?
Le gouvernement parle d’une volonté de “remobiliser” les demandeurs d’emploi avec une approche plus globale. On sort d’un système automatique – parfois injuste – où une absence à un rendez-vous suffisait à déclencher une sanction. Désormais, c’est la recherche active qui est au cœur de l’évaluation.
Mais pour ceux qui comptent sur une allocation pour vivre, cela change tout. Une suspension de 30 %, c’est souvent plus de 300 euros en moins par mois. Dans mon cas, cela aurait été une perte insupportable à court terme. Le nouveau système est donc pensé comme incitatif, mais il devient aussi plus exigeant : toute négligence ou baisse de motivation se paie cash.
Et contrairement à ce que j’ai cru au départ, ce n’est pas une expérimentation locale, mais un déploiement national. L’expérience menée dans huit régions depuis 2023 a été jugée concluante et devient maintenant la norme.
Que faut-il faire pour éviter la suspension des allocations ?
Il m’a fallu revoir mes habitudes. Le “contrat d’engagement” impose aujourd’hui :
- – Une recherche active, structurée, documentée ;
- – Une présence à chaque rendez-vous avec France Travail ;
- – L’acceptation des offres raisonnables d’emploi ;
- – La participation à des actions de formation ou d’accompagnement.
Chaque action (candidature envoyée, entretien effectué, atelier suivi) doit pouvoir être justifiée. Et ce n’est pas seulement une question de remplir des cases : un conseiller peut demander à tout moment un point détaillé.
Finalement, ce que j’ai découvert, c’est que le système a changé de philosophie : on ne sanctionne plus “par principe”, mais on demande une implication constante. Et quand on ne suit pas, les conséquences financières sont immédiates.
Pour les autres demandeurs d’emploi qui, comme moi, n’avaient pas encore réalisé ce changement, il est essentiel de s’informer au plus vite, car les règles sont désormais bien plus strictes qu’auparavant.
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Bonjour,
Que le nouveau système soit mise en place pour les nouveaux demandeurs d’emploi je le conçois et encore il faut se dire que sur nos fiches de paie on cotise France emploi donc c’est notre argent qui nous rendent quelque part mais avec des règles qui ne doit pas être mise en exécution sur des personnes proches de la retraite ou des personnes qui se retrouvent en situation d’handicap ou bien encore parce que l’entreprise a fermé les portes je suis pas contre ce système mais je suis contre ce qui suit derrière.
Dans ces cas-là on peut se poser la question que devient notre argent qu’on a cotisé durant des semaines du mois ou des années sur nos fiches de paie elle va encore dans les poches de l’état ?