Il falsifie des manuscrits rares d’une université prestigieuse … et personne ne s’en rend compte. (Un vol à plus de 150 000€)

Dans un scénario digne d’un thriller contemporain, un homme a réussi à déjouer les dispositifs de sécurité de l’une des plus prestigieuses universités américaines pour substituer des manuscrits anciens par de fausses copies, sans éveiller les soupçons pendant près d’un an. Une affaire qui secoue le monde universitaire et soulève des questions sur la préservation du patrimoine documentaire.

Le stratagème sophistiqué mis en place au cœur des bibliothèques de l’UCLA

À première vue, tout semblait normal dans les salles silencieuses des bibliothèques de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA). Pourtant, derrière une façade anodine, un vol complexe et méticuleux se déroulait. Un homme de 38 ans, identifié comme Jeffrey Ying, habitant de Fremont en Californie, est désormais accusé d’avoir subtilisé plusieurs manuscrits chinois d’une valeur estimée à plus de 200 000 dollars (environ 170 000 euros), en les remplaçant par des reproductions presque indétectables.

L’affaire a éclaté début août 2025, à la suite d’un audit de routine mené au sein des bibliothèques de l’UCLA, en particulier dans la bibliothèque d’Asie orientale et les archives des collections spéciales. Les enquêteurs ont rapidement constaté que plusieurs ouvrages précieux avaient été remplacés par des duplicatas de qualité professionnelle.

Les fausses identités utilisées pour déjouer la vigilance du personnel universitaire

Pour mener à bien ce plan élaboré, Jeffrey Ying aurait utilisé pas moins de trois fausses identités : « Alan Fujimori », « Jason Wang » et « Austin Chen ». Grâce à ces alias, il a pu emprunter des ouvrages rares à plusieurs reprises sans attirer l’attention. Il conservait les originaux pendant quelques jours, puis revenait discrètement déposer une version falsifiée.

D’après le journal étudiant Daily Bruin, ce mode opératoire se serait répété à plusieurs reprises entre octobre 2024 et juillet 2025. Pendant cette période, l’homme se rendait fréquemment en Asie, notamment en Chine et en Corée du Sud, possiblement pour faire reproduire les manuscrits ou pour les vendre à des collectionneurs.

L’arrestation en pleine tentative de vol et les éléments saisis

L’histoire a pris fin le 5 août 2025, lorsque Jeffrey Ying a été arrêté par les forces de l’ordre du campus alors qu’il s’apprêtait, selon les enquêteurs, à répéter son opération. Une perquisition menée dans une chambre d’hôtel de la région a permis la saisie de divers outils : faux manuscrits vierges, papiers imitant ceux des documents d’époque, et même des étiquettes patrimoniales destinées à simuler les catalogues de la bibliothèque.

Jeffrey Chobanian, responsable par intérim de la police universitaire (UCPD), a déclaré que l’université continuerait à collaborer activement avec le FBI dans cette enquête, afin d’identifier tous les ouvrages volés et les éventuels complices.

Les conséquences judiciaires et les mesures renforcées par l’université

Accusé de vol d’œuvres d’art culturelles – un chef d’accusation fédéral particulièrement grave aux États-Unis – Jeffrey Ying risque jusqu’à dix années de prison. Il reste en détention provisoire en attendant sa comparution devant la justice à Los Angeles, prévue dans les jours à venir.

En parallèle, l’UCLA renforce la sécurité de ses collections, en mettant en place de nouveaux protocoles de vérification des prêts et en formant son personnel à détecter les contrefaçons, désormais de plus en plus sophistiquées.

Les informations clés de l’affaire résumées

Et vous, que pensez-vous de cette affaire digne d’un polar moderne ?

Le monde des bibliothèques, que l’on croit souvent à l’abri de la criminalité, peut-il vraiment se protéger de ce genre de menaces ? Cette histoire vous intrigue ? Partagez vos impressions, réactions ou analyses en commentaire et discutez-en autour de vous !

Sources :

• Daily Bruin
• Université de Californie à Los Angeles
• Déclarations du UCPD
• FBI (via communiqué public)