L’été 2025, c’est l’année où le mythe de la Côte d’Azur s’effrite, et ça, personne ne l’avait vu venir. Sur les réseaux et dans les résultats de sondages, une évidence saute aux yeux : Cannes, Saint-Tropez et Marseille font moins rêver qu’avant. La jet-set s’éparpille, les vacanciers cherchent du nouveau. Mais qu’est-ce qui explique ce soudain désamour ?
La vérité, c’est que l’époque du clinquant sans surprise semble derrière nous. Entre files d’attente à rallonge, plages bondées et prix qui flirtent avec l’indécence, le charme s’est fait la malle. Même les terrasses légendaires affichent des notes salées : cappuccino à 7 €, mojito à 18 €, sans parler du moindre transat facturé comme un objet de luxe.
Le vrai secret de cette rétrogradation estivale, ce sont les envies de fraîcheur et d’authenticité
Ce qui cartonne cette année, ce n’est plus le selfie devant le Carlton ou les yachts qui dévorent la baie. Les vacanciers, toutes générations confondues, veulent du vrai, du naturel, et un brin d’exclusivité. Et là, les grandes cités du littoral peinent à suivre. L’été dernier, déjà, plusieurs influenceurs pointaient le manque d’ambiance locale sur la Croisette ou le Vieux-Port : trop de show, pas assez d’âme.
Pendant ce temps, les destinations qui grimpaient, c’étaient les îles de l’Atlantique, le Pays basque, ou même des coins secrets de la Bretagne et de la Vendée. À la recherche de villages “feel good”, de plages accessibles, d’activités sport-nature ou de marchés animés par des artisans locaux, les vacanciers n’hésitent plus à s’éloigner des circuits balisés. Le prix n’est même plus le seul critère, la vraie pépite, c’est l’expérience et la sensation d’espace.
| Ville délaissée | Raisons citées | Spots qui cartonnent à la place |
|---|---|---|
| Cannes | Trop cher, trop chic | Île de Ré, Biarritz, Arcachon |
| Saint-Tropez | Surpeuplé, bling-bling | Noirmoutier, Oléron, Sète |
| Marseille | Bruit, trafic, chaleur | Annecy, Hossegor, Collioure |
Ce que révèlent vraiment les choix de 2025 : retour au plaisir simple, loin du tumulte
La nouvelle tendance ? Se faire des souvenirs “à la cool”, savourer un pique-nique sur une plage tranquille, plonger dans des eaux limpides sans foule autour, dénicher une terrasse pas encore prise d’assaut. Les petits villages maritimes et les recoins cachés n’ont jamais autant brillé sur Instagram, portés par cette envie d’un été moins stressant et plus accessible.
- Île d’Yeu (Vendée)
- Lacanau (Gironde)
- Collioure (Pyrénées-Orientales)
- Saint-Jean-de-Luz (Pays basque)
- Île de Ré (Charente-Maritime)
- Porquerolles (Var, mais version sauvage hors saison)
- Noirmoutier (Vendée)
- Ploumanac’h (Côtes-d’Armor)
- Sète (Hérault, côté quartiers de pêcheurs)
- Leucate (Aude)
- Quiberon (Morbihan, presqu’île côté sauvage)
- Etretat (Seine-Maritime, hors périodes d’affluence)
- Mimizan-Plage (Landes)
- Le Cap-Ferret (hors plein été, accès vélo)
- Île d’Oléron (Charente-Maritime, côté nature)
Les palmarès des sites de réservation l’attestent : la demande explose sur les logements à taille humaine, les balades à vélo au bord de l’océan, les apéros sur des marchés colorés. Plus besoin de jouer à “qui aura la meilleure table à Saint-Tropez”, l’ambiance se déplace ailleurs, parfois à quelques kilomètres, souvent bien plus loin.
Si la Côte d’Azur compte toujours de vrais amoureux, la région devra peut-être réinventer son offre pour retrouver la ferveur du public. L’époque où tout le monde rêvait de croiser une star sur la plage semble marquer une pause. La question n’est pas “fini ou pas ?” mais “prêts à changer de recette ?”
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