Le 1er juillet marque un tournant dans la protection des salariés face aux fortes chaleurs. Jusqu’ici, beaucoup d’entreprises fonctionnaient au bon sens, mais l’absence de règles strictes laissait place à des interprétations. Désormais, toute négligence pourra coûter cher aux employeurs. Face à la multiplication des vagues de chaleur et à l’augmentation des malaises professionnels, le gouvernement impose un cadre légal sans ambiguïté.
À la moindre alerte canicule (niveau jaune, orange ou rouge de Météo France), les entreprises devront obligatoirement adapter les horaires pour éviter les pics de chaleur, suspendre les tâches pénibles, prévoir des pauses supplémentaires et aménager les postes pour limiter l’exposition au soleil. Fini les demi-mesures : la santé des travailleurs passe au premier plan.
Les nouvelles obligations qui s’imposent aux employeurs, sous peine d’amendes
À partir de juillet, chaque employeur devra fournir au moins trois litres d’eau par salarié, mettre en place des zones d’ombre, installer des équipements comme ventilateurs, brumisateurs, ou protections contre le rayonnement solaire, et adapter les vêtements (tenues respirantes, couvre-chefs, lunettes de protection…). Il faudra aussi un protocole précis pour secourir les travailleurs isolés et une vraie formation pour tous les salariés sur les bons gestes à adopter en cas de chaleur extrême.
Ce durcissement du cadre légal ne concerne pas seulement le bâtiment ou les espaces verts, mais tous les métiers exposés, indépendants compris. Le nombre de contrôles par l’inspection du travail sera augmenté, et des sanctions lourdes sont prévues pour les entreprises récalcitrantes. L’objectif : protéger la santé des salariés et limiter le risque d’accidents graves liés à la chaleur.
Les salariés, premiers concernés, mais aussi les employeurs de toute la France
La loi ne fait pas de distinction : qu’on travaille en extérieur ou dans des locaux mal climatisés, chaque employeur devra prouver qu’il a pris toutes les mesures nécessaires pour limiter l’exposition à la chaleur. Les mauvaises excuses ne seront plus tolérées et les manquements seront systématiquement sanctionnés par des amendes, voire la mise sous astreinte.
Derrière cette nouvelle réglementation, il y a une urgence de santé publique : chaque année, de nombreux décès au travail sont directement liés à la chaleur. Le gouvernement veut donc forcer le passage à une vraie prévention, et cela, dès cet été.
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